L’Islande… J’ai encore du mal à définir pourquoi nous avons choisi cette destination. Il semble bien qu’elle se soit imposée d’elle même, d’ailleurs, les différentes éruptions n’ont eu aucune influence sur notre décision. Que ce soit celle de l’Eyjafjallajökull en 2010, spectaculaire et perturbante pour le trafic aérien, ou celle plus discrète du Grimsvötn cette année, nous avons toujours eu la certitude de pouvoir partir. Ce qui est certain en revanche, c’est que nous n’avons pas regretté notre séjour, à tel point que le jour où nous y retournerons nous tarde déjà.
Nous voici donc partis, sur le Net tout d’abord afin de trouver le trek que nous allions parcourir. Sur le Net encore pour trouver infos et conseils sur le trek en lui-même mais aussi et surtout sur l’équipement nécessaire. Sur le Net, toujours, pour réserver nos billets. Dans les magasins enfin, pour parfaire notre équipement et trouver de la nourriture adaptée. Dans les guides finalement, pour nous documenter sur ce qu’il nous resterait à voir après le trek.
Plus d’un an après avoir décidé ce voyage, nous prenons enfin l’avion. L’itinéraire est bouclé, les sacs pesés et repesés. Les prévisions météo sont islandaises, c’est-à-dire conformes à la réputation de l’île : pluvieuse… Tout un programme !
L’idée de départ était de faire notre premier vrai trek puis de visiter tranquillement le Sud de l’île. Rien de tel pour débuter que le Laugavegur, l’un des chemins les plus renommés pour ses paysages, son volcanisme et ses sources d’eau chaude. Afin d’éviter ce que certains nomment avec condescendance des « cohortes de bipèdes », nous avons choisi de le faire à l’envers, de Skogar à Landmannalaugar, et de pouvoir ainsi profiter des bains chauds naturels à l’arrivée.
C’est d’ailleurs à l’arrivée que nous avons changé nos plans pour la suite du séjour. Sur les conseils avisés d’un autre voyageur qui nous a soutenu que « si tu as 10 jours, tu as le temps de faire le tour de l’île ». Alors, certes, nous avons avalé les kilomètres et fait les deux huit tous les jours, mais nous avons été payés en retour. L’Islande s’est montrée sous son meilleur jour, imaginez seulement 9 jours de beau temps d’affilée dans un pays où il pleut presque tous les jours !
Le coin des conseils :
Quand ?
Nous sommes partis la première quinzaine de juillet, ce qui semble être une bonne période. A cette époque le trek du Laugavegur est ouvert et pas encore trop fréquenté. Pour la météo, il faut par contre compter sur la chance, quelle que soit la période à laquelle vous partirez, vous allez vous faire arroser ! Le petit plus dans notre cas, c’est la présence des macareux et des phoques.
Plus généralement, les mois de juillet et d’août sont les plus favorables. Pour voyager en dehors de ces périodes, mieux vaut vérifier la météo. Plus tôt certaines routes peuvent encore être fermées ce qui complique les déplacements.
Comment ?
Nous avons porté notre chois sur British Airways, pour éviter les grèves surprises d’Air France en période de vacances, mais au final, le vol qui nous a amenés à Reykjavik était opéré par Icelandair.
Pour la voiture, si vous avez les moyens, vous pouvez optez pour Hertz ou Europcar, sinon, nous vous conseillons Blue Car, qui propose des tarifs plus abordables.
Quel hébergement ?
Vous avez l’objectif de faire de la rando ou du trek, alors pourquoi envisager autre chose que le camping ? Il y en a à peu près partout sur l’île, très bien répertoriés par le guide du Routard.