[Not a valid template]La météo annonce grand beau pour aujourd’hui, mais nous avons quand même un petite inquiétude car il y a eu un peu de pluie cette nuit. En revanche, le camping étant bien abrité par les arbres, nous avons bien dormi malgré le vent qui a soufflé une grosse partie de la nuit. Le réveil sonne à 5h30 et l’objectif du jour est clair : photographier un beau lever de soleil sur les Torres qui ont donné leur nom au parc.
Nous voila donc partis, mais l’espoir sera de courte durée, douché par quelques gouttes de pluie et surtout par un ciel encombré de nuages. Frontale sur la tête, nous poursuivons car ici la météo change vite. Moins d’une heure plus tard nous sommes devant le lac à attendre un miracle… qui ne viendra jamais. Nous aurons tout de même droit à un beau lever de soleil, mais par sur les Torres qui resteront cachées dans les nuages. Une fois ou deux nous avons l’impression que le temps commence à se dégager, mais ce ne resteront que des impressions. Après une heure, nous redescendons déçus.
[Not a valid template]De retour au campamento, Annaïg prépare le petit-déjeuner pendant que je dépique la tente et fais les sacs. Nous voila partis avec les gros sacs pour ce qui doit être la vraie grosse étape de notre trek. Nous repassons tout d’abord à Chileno où nous croisons de nouveau les trois américaines avec qui nous avons pris le bus et la navette et que nous avons de nouveau croisées au Mirador.
Le temps jusque là frais et venteux se calme et se réchauffe, nous enlevons les vestes. Nous prenons la direction de Los Cuernos par le shortcut qui descend tout d’abord puis longe ensuite le Lago Nordenskjöld. Le chemin se fraie souvent un passage dans une végétation étonnamment dense où les sacs frottent sur les arbres. La typologie est vraiment différente de nos montagnes, ici pas de longue montées ou de longues descentes, mais une alternance des deux et permanence.
[Not a valid template]Le refugio Los Cuernos est situé à flanc de montagne quasi au bord du Lago Nordenskjöld, il est constitué d’un ensemble de petit chalet disséminés dans les arbres ce qui donne un effet très réussi. Il y a même une sorte de baignoire de plein air sur une terrasse en bois. Nous avons regardé avec envie deux ou trois personnes s’y prélasser pendant que nous transpirions comme des bœufs sous la chaleur de mars. A partir d’ici on commence à bien voir les Cuernos et leur contraste saisissant entre les hautes falaises blanches et les petites cornes de roche noire qui les surmontent.
Pas de grosse difficulté sur cette étape, mais la distance et la charge font leur œuvre. Les 5 derniers kilomètres entre Los Cuernos et la campamento Italiano sont difficiles physiquement. La fatigue nous tient ! Même si le chemin nous réserve de jolies surprises comme une plage de galets où nous faisons halte pour nous restaurer et nous hydrater, l’arrivée est un vrai soulagement, d’autant plus que nous avons souffert de la chaleur et de l’absence de vent. A 20h30 il fait encore 20°C sous la tente et je suis torse nu, incroyable !
[Not a valid template]Une des premières choses que nous faisons après avoir monté la tente est de nous laver à la rivière alimentée par les glaciers : vivifiant ! Mais même fraîche, 3 ou 4°C, cette douche improvisée est un vrai régal tant nous sommes couverts de sueur. Le campamento dispose également d’une cuisine, mais ce soir, le temps est tellement bon que tout le monde s’installe dehors sur des pierres ou des troncs pour cuisiner. Le repas est un délice avec un goût de trop peu, et la fatigue une massue…
[cryout-multi][cryout-column width= »1/6″]Temps
Distance
Montée
Descente[/cryout-column] [cryout-column width= »1/6″]8h45′
~25km
940m
1410m [/cryout-column][cryout-column width= »1/6″].
.
3h
3h30′ [/cryout-column][cryout-column width= »1/2″] [/cryout-column] [/cryout-multi]
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